Alors qu’Indiana Jones a énormément influencé le milieu du jeu vidéo, de Pitfall! à Rick Dangerous en passant par Tomb Raider et Uncharted, le célèbre aventurier s’est, ironiquement, toujours montré très frileux quand il a été question d’adapter ses propres récits. Jugez plutôt. En 39 ans, on ne dénombre qu’une vingtaine de jeux (sans compter les ludo-éducatifs), là où Star Wars en compte pas loin de 80 (toujours sans compter les jeux éducatifs). Etonnant dans le sens où l’univers d’Indiana Jones, mélange d’action, d’humour et de romance, semble avoir tout ce qu’il faut pour se prêter à cet exercice. Nous avons ainsi profité de l’officialisation du prochain jeu de la franchise pour revenir sur le parcours vidéoludique du personnage, pavé de quelques chefs-d’oeuvre et de plusieurs désillusions.
Au début des années 80, Indiana tente une percée
Bien que les adaptations de la licence soient peu nombreuses, dès 1982, date de sortie des Aventuriers de l’Arche Perdue au cinéma, on retrouve en parallèle Raiders of the Lost Ark sur Atari 2600. Le titre ne fait que s’inspirer du film puisque plusieurs personnages importants (dont Belloq) n’apparaissent pas. On peut néanmoins comprendre cet état de faits puisqu’à l’époque, la puissance de la console ne permettait absolument pas de mettre l’accent sur l’aspect narratif. On pointera aussi l’absence de Nazis, ennemi principal du film de Spielberg, ici remplacé par serpents, araignées et autres mouches Tsetse. En découle un jeu très dispensable et fortement lié à son époque et à la machine le faisant tourner.
En 1984, sort Indiana Jones in the Lost Kingdom sur Commodore 64. Il ne s’agit pas ici d’une adaptation du premier film, mais bel et bien d’une nouvelle aventure. On reste toutefois en terrain connu puisqu’Indy se retrouve à nouveau dans un temple enfoui en pleine jungle à la recherche d’un artefact lui permettant d’accéder à une civilisation perdue. A l’image du premier titre, développé par Howard Scott Warshaw, celui-ci sera également l’oeuvre d’une seule personne, autrement dit Michael J. Hansen. Dernier fait marquant, ce jeu de réflexion composé d’énigmes basées sur différents éléments (les couleurs, la musique, l’environnement) proposait des indices dans le livret inclus avec le jeu, déchiffrables à l’aide d’une sorte de paire de lunettes 3D. Une façon comme une autre d’augmenter le Quotient Indiana Jones, idée de gameplay qui sera reprise par d’autres jeux dont les point’n click de LucasArts. Il faut dire que le jeu était tellement cryptique qu’on avait bien du mal à comprendre ce qu’on attendait de nous.
Un an plus tard, on passe à la vitesse supérieure puisque l’adaptation d’Indiana Jones et le Temple Maudit sortira sur une pléthore de machines, de l’Arcade à l’Amiga 500 en passant le ZX Spectrum ou bien encore la NES quelques années plus tard. Visuellement, on note un bond graphique mais sur le fond, il s’agit d’un jeu d’action très classique dans lequel on devait arpenter les mines jouxtant le Temple Maudit afin d’y délivrer des enfants capturés par Mola Ram. En plus des phases d’action, on y trouvait également plusieurs séquences en 3D isométrique durant lesquelles Indy dirigeait un chariot afin de relier les différents lieux, le tout sur fond de reprise du thème musical Parade of the Slave Children, issu du film.
En 1987, le personnage revient timidement sur Apple II et PC via Indiana Jones in Revenge of the Ancients, jeu d’aventure textuel nous offrant ici aussi une histoire inédite bien qu’on y retrouve Marion Ravenwood. Commandité par l’Armée américaine pour trouver la clé Mazatec, un artefact se trouvant au Mexique à l’intérieur de la pyramide El Tepozteco, Indiana devra une fois de plus affronter les Nazis, bien décidés à trouver l’objet avant lui. Du déjà-v(l)u sans être déplaisant pour autant.
A la fin des années 80, LucasArts déterre son trésor de guerre
La fin des années 80 marque un tournant pour Indiana Jones. C’est en 1989 que sort Indiana Jones et la Dernière Croisade sur les écrans du monde entier. LucasArts décide alors de prendre les choses en mains en proposant non pas une, mais deux adaptations. La première, développée par le studio anglais Tiertex Design, est un jeu d’action reprenant les événements importants du film se déroulant dans l’Utah, au château de Brunwald en passant par le zeppelin et le Canyon du Croissant de Lune. Le jeu n’était pas mauvais en soi, mais il occultait malheureusement la relation entre Indiana Jones et son père, pourtant centrale dans le long-métrage.
Néanmoins, l’idée était ici de proposer deux jeux très différents dans leurs approches. Ainsi, là où Indiana Jones and the Last Crusade : The Action Game annonce la couleur dès son titre en s’adressant principalement aux amateurs d’action, le second jeu, développé par LucasArts, se montre bien plus ambitieux à tous les niveaux.
Indiana Jones and the Last Crusade : The Graphic Adventure est intéressant à plus d’un titre. Déjà, il s’agit du premier point’n click développé par LucasArts basé sur une franchise maison. L’équipe ayant déjà sorti deux petits bijoux du genre (Maniac Mansion et Zak McKracken and the Alien Mindbenders), l’idée de voir ce que va donner un point’n click dans l’univers d’Indiana Jones est excitante à plus d’un titre. Ensuite, l’idée est d’offrir au personnage bien plus d’épaisseur que dans les autres jeux principalement axés autour de ce qui définissait l’univers d’Indiana Jones sans pour autant s’attarder sur le personnage en lui-même. Le titre reprendra la trame du film tout en y ajoutant certaines séquences inédites. Il est bon de rappeler que Spielberg et Lucas seront directement concertés pour connaître leur vision du projet. En résultera d’ailleurs une histoire totalement inédite, proposée par l’ami Steven, se déroulant en Amérique du Sud, impossible à développer par manque de temps.
Les développeurs auront donc carte blanche et trouveront un mixe parfait entre adaptation fidèle et réinterprétation afin d’ajouter de l’interactivité tout en rallongeant la durée de vie. Tout juste regrettera-t-on l’absence des grosses scènes d’action du film (la poursuite en moto puis celle du char).
De leur côté, les énigmes étant pour la plupart identiques à celles du long-métrage, la complémentarité est inédite et permet aux spectateurs ayant vu le film d’avoir une longueur d’avance sur les autres. Malin ! Cette idée sera d’ailleurs reprise et améliorée (marketingement parlant) par Bandaï qui sortira en 1993 le jeu Dragon Ball Z : Le Plan d’éradication des Super Saïyens et une OAV pouvant servir de soluce. En plus d’être précurseur, Indiana Jones and the Last Crusade : The Graphic Adventure est un excellent titre d’aventure, profitant qui plus est d’une version améliorée du moteur SCUMM et des thèmes de John Williams toujours aussi magnifiques malgré le format MIDI.
Alors que le personnage entamera une très longue traversée du désert au cinéma, en 1992, on le retrouve à la télévision avec Les Aventures du Jeune Indiana Jones qui, comme son nom l’indique, va se concentrer sur la prime jeunesse d’Indiana incarné, pendant 48 épisodes, par Sean Patrick Flanery qui restera par la suite dans le monde des séries TV plutôt que celui du cinéma même si on l’a notamment entraperçu dans le film SAW 3D. Notons qu’on y retrouvera même Harrison Ford le temps d’un épisode. Deux jeux en tireront partie, The Young Indiana Jones Chronicles et Instruments of Chaos starring Young Indiana Jones, respectivement sortis en 1992 sur NES et 1994 sur Megadrive. Le premier propose diverses petites histoires réunies sous la bannière de l’action/plates-formes et se montre lui aussi très classique dans son cheminement bien qu’il intègre notamment une phase de shoot en scrolling horizontal à bord d’un avion.
D’un point de vue narratif, bien que le jeu reprenne les événements du pilote de la série, il bifurque ensuite vers des histoires inédites à l’image de Instruments of Chaos officiant lui aussi dans le domaine de l’action et nous faisant visiter la Belgique, l’Egypte, le Tibet, etc. D’une difficulté sans nom (lui ayant d’ailleurs valu un épisode hilarant du Joueur du Grenier), le titre n’aura pas véritablement marqué la sphère vidéoludique si ce n’est à travers l’animation du fouet d’Indy, a priori possédé (le fouet, pas Indy).
Petit retour en arrière, en 1992, pour citer un autre petit chef-d’oeuvre du point’n click : Indiana Jones and the Fate of Atlantis. S’inspirant du comics éponyme sorti un an avant et scénarisé par Hal Barwood, co-scénariste de Rencontre du 3ème Type, ce nouveau titre de LucasArts profite d’animations encore plus détaillées, de voix digitalisées (dans sa version CD ROM) et d’une histoire dans la grande veine des aventures précédentes. On y évoque cette fois une arme plus puissante qu’une bombe atomique à même de changer le cours de l’histoire et intéressant de surcroît les Nazis.
Fait notable, en plus d’une fin alternative, le jeu proposait trois modes différents influant sur les énigmes, les combats ou même les lieux traversés. L’un d’eux permettait d’ailleurs de diriger Sophia. Ce détail peut sembler insignifiant aujourd’hui, mais à l’époque, il était peu courant d’incarner des femmes dans un jeu vidéo. Fate of Atlantis transcende le précédent volet et se pose d’emblée comme l’un des meilleurs point’n click existant et accessoirement l’un des meilleurs jeux mettant en vedette Indiana Jones. Rajoutons qu’à l’instar de La Dernière Croisade, Fate of Atlantis aura droit à sa déclinaison action, en 3D isométrique, nous permettant d’incarner ici aussi Sophia aux côtés d’Indiana. Un petit plus qui ne suffira malheureusement pas à faire tomber dans l’oubli cette version, condamnée à rester dans l’ombre de son illustre grand-frère.
Une bataille perdue face à L’Allemagne
La même année, LucasArts travaille sur un titre du nom de Indiana Jones and the Iron Phoenix. Le script, se déroulant en 1947, tournait autour de la Pierre Philosophale recherchée par les Nazis pour ressusciter Hitler. Ce point’n click ne verra malheureusement jamais le jour, principalement à cause de l’Allemagne. En effet, à l’époque, le marché allemand était très important pour le genre du point’n click. Le problème est qu’à cette période, tout symbole lié au nazisme (dont bien entendu la représentation d’Hitler) était bannie des jeux vidéo dans le pays. Ainsi, après un an de développement, LucasArts annulera ce projet dont il ne reste aujourd’hui que les quelques artworks ci-dessous ainsi que les comics de Dark Horse qui adapteront le scénario de The Iron Phoenix et de Spear of Destiny, une suite elle aussi annulée.
En 1995, ce sont les trois films qui sont adaptés via un jeu d’action/plates-formes sur SNES. Développé par Factor 5, Indiana Jones’ Greatest Adventures profite du même moteur que celui de Super Star Wars (1992) ainsi que d’une structure et identité graphique similaire. Très joli, agréable à jouer, proposant un nombre conséquent de niveaux reprenant l’ensemble des scènes les plus importantes du film, le jeu profite néanmoins d’une difficulté bien trop élevée. On pourra également trouver certaines interprétations de séquences culte assez cocasses à l’image de la rencontre entre Indiana Jones et le Chevalier du Graal se transformant ici en combat de boss avec un chevalier invoquant le squelette de Walter Donovan !
Indiana Jones contre-attaque durant les années 2000
Passons rapidement sur Indiana Jones and his Desktop Adventures (1996), qui ouvrira la voie à d’autres titres du même genre dont Star Wars : Yoda Stories, pour nous attarder sur Indiana Jones et la Machine Infernale (1999) qui sortira sur PC puis un peu plus tard sur Nintendo 64 (2000) et Gameboy Color (2001). Ce jeu débarque trois ans après le premier Tomb Raider, ouvertement influencé par Indiana Jones. On pouvait donc se demander si le célèbre archéologue allait trouver de quoi concurrencer Lady Croft en lui rappelant qui est le professeur dans cette histoire. Malheureusement, sans être mauvais, Indiana Jones et La Machine Infernale déçoit dans ses situations, sa maniabilité ou même ses nombreux bugs. Pire, il y a comme un arrière-goût d’inachevé et un énorme sentiment de déjà-vu d’autant que le titre sort deux ans après Tomb Raider II starring Lara Croft (1997) et un an après Tomb Raider III : Les Aventures de Lara Croft (1998). Dommage car au-delà de son petit côté meta intégrant Sophia Hapgood (Indiana Jones and the Fate of Atlantis) et son histoire tournant autour de Babylone, la promesse était alléchante.
Il faudra attendre quelques années pour revoir le professeur Jones sur consoles et PC. En 2003, Indiana Jones et le Tombeau de l’Empereur opte à nouveau pour de l’action/aventure en mélangeant séquences à la première et à la troisième personne. C’est The Collective Inc. (l’excellent Star Trek : Deep Space Nine : The Fallen, le très sympathique Buffy contre les Vampires) qui est en charge du projet et si on trouve tous les éléments d’une adaptation d’Indiana Jones (action, infiltration, passages sous-marins, le tout saupoudré d’une bonne dose de fantastique), l’ensemble se révèle sans surprises, mais d’un niveau tout à fait acceptable voire même supérieur à Tomb Raider : L’Ange des Ténèbres qui sortira la même année et qui se révélera être l’un des plus mauvais épisodes de la franchise.
Rendons également hommage à la superbe jaquette du jeu réalisée par l’artiste Drew Struzan (déjà à l’oeuvre sur les plus belles affiches des productions LucasFilm dont Indiana Jones et Star Wars) ou bien encore à la course-poursuite en pousse-pousse durant laquelle le chauffeur d’Indy réussissait à distancer des adversaires le talonnant à moto ou en voiture. Une sacrée performance qui aurait mérité un pourboire fort généreux.
S’en suit une nouvelle période de vaches maigres puisqu’hormis trois jeux éducatifs (The Adventures of Young Indiana Jones Vol I, II & III), il faudra attendre 2008 pour avoir droit à une adaptation du quatrième film sorti la même année. Pour autant, les ambitions sont drastiquement revues à la baisse puisque Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull ne sortira que sur mobiles. La même année sort le premier LEGO Indiana Jones adaptant les trois premiers films avec beaucoup d’humour. La sortie de ce jeu est intéressante pour plusieurs raisons. Premièrement, elle s’inscrit dans une longue, très longue lignée de jeux LEGO adaptant moult grosses franchises cinématographiques dont l’origine date de 2005 et qui perdure encore aujourd’hui. La saga LEGO ayant débuté et connu le succès avec Star Wars, il était logique qu’elle s’intéresse à Indiana Jones d’autant que l’humour omniprésent de la saga cinématographique se prête à merveille à une telle adaptation. Ensuite, cette solution restait, à mon sens, la plus viable (économiquement parlant ainsi qu’en terme de prises de risques) puisque proposer une nouvelle adaptation plus réaliste, plus mature, se serait retrouvée en frontal avec les sagas Uncharted, initiée en 2007, et celle, très bien installée, de Tomb Raider, qui profitera d’un excellent reboot en 2013. L’option “briquettes” était donc la plus sûre et grand bien leur en a pris puisque LEGO Indiana Jones et sa suite, LEGO Indiana Jones 2 : L’Aventure Continue (intégrant au passage le quatrième film ainsi qu’un éditeur de niveaux), sortie l’année suivante, se montreront sympathiques à défaut d’être surprenantes pour qui a déjà joué à un LEGO Star Wars.
L’archéologue tentera de revenir via une aventure inédite et plus réaliste en 2009. Indiana Jones et le Sceptre des Rois affiche lui aussi des ambitions amoindries. Le titre sera uniquement disponible sur Nintendo DS, PSP, PS2 et Wii et éludera le PC ainsi que les Xbox 360 et PS3 alors que le développement avait pourtant débuté sur ces deux dernières machines. Malheureusement, de nombreux retards auront raison de ces moutures. Le résultat final sera très fluctuant avec un jeu (développé par Amaze Entertainement) des plus honnêtes sur PSP et trois autres versions (d’Artificial Mind and Movement) plutôt mauvaises.
Deux ans plus tard, en novembre 2011, nous arrive le dernier jeu en date de la license via Facebook : Indiana Jones Adventure World. Sans vouloir dénigrer le Social Gaming, on ne peut qu’être déçu de voir ce que la licence est devenue d’autant que le titre se greffe à une marque déjà existante de Zynga qui n’a fait qu’adapter son jeu à l’univers d’Indiana Jones suite à un deal avec LucasArts. Le principe ne changeait pas vraiment par rapport à ce que le genre propose d’habitude et demandait aux joueurs d’utiliser de l’énergie et des pièces pour atteindre des objectifs liés à diverses cartes «brandées» aux couleurs d’Indiana Jones, le titre se déroulant en 1930 en Amérique du Sud. La formule ne durera pas très longtemps puisque le jeu refusera les nouveaux joueurs un an plus tard (cette décision faisant suite à celle de ne plus produire de nouveaux contenus) alors que les serveurs seront officiellement fermés le 13 janvier 2013. Une aventure de courte durée pour un jeu rapidement oublié.
Après ce petit état des lieux (ayant sciemment éludé deux ou trois ludo-éducatifs sans grand intérêt), on comprend mieux pourquoi l’annonce d’un nouveau jeu Indiana Jones est aussi importante. C’est d’autant plus vrai que les Suédois de MachineGames ont brillamment remis au goût du jour, en 2014, Wolfenstein, une ancienne franchise du FPS qui n’avait plus eu le droit à un nouvel épisode depuis 2009. Le studio a donc présenté en Janvier 2024 la première vidéo de gameplay et le nom du jeu : Indiana Jones et le Cercle Ancien. Comme on pouvait s’en douter, le titre sera en vue FPS (avec certaines séquences en TPS pour « profiter » de la silhouette iconique d’Indy), ce qui n’a pas manqué de provoquer un tollé de la part de beaucoup de joueurs.
Pour autant, la question n’est pas tant de savoir si le tout peut fonctionner (Dying Light, Mirror’s Edge ou The Chronicles of Riddick: Escape from Butcher Bay nous ont montré qu’un jeu en vue subjective n’était pas incompatible avec un système de combat au corps à corps) mais bel et bien de se demander si MachineGames arrivera à reproduire le petit miracle Wolfenstein avec Indy. On serait tenté de leur faire aveuglément confiance tant le premier trailer distille une atmosphère pulp digne héritière des premiers films de Spielberg. D’ailleurs, Indiana Jones et le Cercle Ancien se situera entre le premier et le troisième film de la franchise. On y retrouvera un Indiana plus fringuant que jamais (qui, cerise sur le gâteau, sera doublé en français par Richard Darbois, voix officielle d’Harrison Ford) aux côtés de Marcus Brody et de nouveaux venus à l’instar de la journaliste Gina Lombardi et d’Emmerich Voss, un nazi semblant prendre le « meilleur » d’Emile Belloq et d’Arnold Ernst Toht. Mélange d’action, d’exploration et d’énigmes (les mamelles de la saga), le titre promet son lot d’exotisme puisqu’il nous fera voyager de Rome à la Thaïlande en passant par l’Himalaya afin de percer un mystère synonyme de cercle parfait reliant plusieurs sites historiques.
Il nous tarde donc de voir de quoi le futur de l’archéologue sera fait et si, telle l’Arche d’Alliance, il nous consumera ou, au contraire, nous fera rêver et entrapercevoir un avenir vidéoludique pavé de bonnes intentions pour le professeur Jones.
- Sources :
- L’Histoire du point’n click (Pix’n love Editions)
- Mad Movies Classic – Indiana Jones
- Wikia Indiana Jones
- Wikipedia Indiana Jones